Au palais de Hiéron

*** Syracuse, palais de Hiéron ***

La journée qui suivie la bataille fut consacrée à la récupération. C'est en fin de journée que Farinas, le numide qui était dans la garde montée de Hiéron vient vous chercher.

"Suivez moi, Hiéron souhaite vous rencontrer" se contente-t-il de dire.

Vous allez ainsi chercher plusieurs personnes et parcourez les couloirs du palais.

Le jeune grec, l'imposant massaliote et le soldat accompagné du numide arrivent devant la porte de la salle d'audience sans un mot.

On les fait patienter quelques instants encore, avant de les faire pénétrer dans un grand salon richement décoré, donnant sur une grande terrasse. Quand ils rentrent, un jeune homme est en train de rempiler des tablettes de cire (servant à l’écriture), puis leur passe à côté pour sortir.

Hiéron : « Tiens moi au courant de tes avancements Archimède, nous reviendrons bientôt sur le sujet. »

Archimède le salue et se retire. Hiéron sourit alors aux nouveaux arrivants en les apercevant.

Hiéron : « Ah ! Merci Farinas, je te demanderais de rester avec nous.

Voilà donc les braves guerriers qui m’ont porté assistance en nous aidant à terrasser ces terribles soldats. Veuillez approcher je vous prie et vous présenter. »

Kallis fut le premier à prendre la parole

Kallis : "Je suis Kallis de Massalia, capitaine d'un navire marchand ayant rejoint les troupes mercenaires"

regarde brièvement le jeune homme partir avant de se retourner et de s'incliner bien bas.

"Je vous remercie, Roi de Syracuse.Je voulais justement vous demander la permission de rester,j'avais certaines choses à vous dire"

se releve et tourne sa tete vers Kallis et les autres guerriers et les salue respectueusement

"Je remercie les vents de vous avoir guidé jusque nous. Je suis Farinas de Tunisa et je suis un simple cavalier numide au service du Roi"

Adherbal pose un genou au sol et sa main sur son coeur.
- Puissant roi, ma lame est votre tant qu'il y aura un Carthaginois sur cette île. Je suis tout à votre service.

Hiéron : "Et quel est votre nom soldat ?"

- Pardonnez mon impolitesse, seigneur. Elle n'est que le fruit de ma hâte à vous servir. Je me nomme Adherbal Giscon.

Hiéron eu un léger mouvement de recul et jeta un regard plein d'interrogation à Farinas. Il se repris cependant rapidement et demanda calmement :

"Un gisconide ... vraiment ... étant donné qu'Hannibal Giscon est mon prisonnier, vous comprendrez ma méfiance.

Pour quelle raison avez vous rejoint les rangs de Syracuse ?"

- Hum... J'ai eu... Comment dire... Des déconvenues familiales... Et je ne suis plus le bienvenu à Carthage... En me rejettant, ma cité s'est fait de moi un ennemi mortel.

dévisage Adherbal avec mépris et s'adresse calmement à Hieron

" Que fait ce carthaginois dans votre armée ? Est-ce ainsi que vous comptez les combattre, en les laissant s'introduire paisiblement dans votre ville ? "

marque une pose avant de hausser d'un ton

"Et par dessus tout il s'agit d'un Giscon. Pourquoi vous immiscez vous dans des querelles familiales ? "

regarde Adherbal tout en s'adressant au roi

" Je ne peux pas combattre aux cotés de quelqu'un qui trahit sa propre famille. Qui sait s'il ne nous trahira pas nous aussi ? C'est une chose que je peux pas envisager un seul instant "

tourne la tête vers le roi en attente d'une réponse

Hiéron jeta un autre regard plein de sens (mais lesquels^^) à Farinas puis repris

Hiéron : "En tout cas, vous avez permis tous les quatre de vaincre les Gurzilistes, et je vous en suis reconnaissant.

*** il regarde alors Démétrios ***

Il faut du courage à un soldat pour affronter une telle créature, mais il en faut encore plus à un jeune homme tel que vous, qui n'avez pas hésitez à sortir votre glaive face à cette montagne de muscles. Comment vous nomme-t-on?"

Démétrios, sortant de sa rêverie où l'opulente infirmière prodiguait ses soins particuliers où le vin et les victuailles sortaient en abondance d'une corne d'or, fit un large sourire.

D'une voix assurée, pas le moins du monde impressionné, il déclara :
"Démétrios, mon seigneur, négociant en vin pour vous servir. Toute ma cargaison a été détruite par ces barbares de cartaginois, sans vouloir vous offenser Adherbal, je ne pouvais pas rester les bras croisés, d'autant que je viens de perdre un gros pécule. "

Hiéron : "Justement, je vais vous donner l'opportunité de regagner un petit pécule"

Il sort alors d'un tiroir de son bureau une belle bourse en cuir au doux son tintant.

Hiéron : " Je tenais dans un premier temps à vous exprimer ma gratitude pour votre bravoure sur le champ de bataille.

De plus, je souhaiterai vous confier une mission, un message à transmettre à Cion, le chef des Mamertins qui siègent à Messine. Je vous payerai 200 oboles chacun avant et autant à votre retour. De plus, étant donné que j’ai perdu de nombreux hommes de ma garde et que vous avez prouvé votre valeur au combat, je vous offre de rejoindre ma garde personnelle si vous accomplissez cette tâche. Ne répondez pas maintenant, une bonne décision est une décision réfléchie. Je vous offre l’hospitalité cette nuit, demain matin, si vous acceptez, rendez vous aux écuries, on vous préparera des chevaux et on vous confiera le message. "

(pour info, si je dis pas de bêtises, 200 oboles ça doit pas être loin d'un mois de solde pour un mercenaire)

Démétrios l'œil pétillant :
"J'accepte ! Toute fois je ne pourrais officialiser cette transaction, à moins que vous ne trinquiez avec moi, Votre Seigneurie, si je puis me permettre."

Hiéron : "Ahah! Oui c'est une bonne manière de conclure cette affaire.
Mais vous avez la nuit pour réfléchir, néanmoins nous pouvons trinquer à la victoire."

II fait alors sonner une petite cloche posée sur son bureau. Un serviteur apparaît quelques secondes plus tard.

Hiéron : "Qu'on nous apporte du vin!"

Le serviteur repartit rapidement.

Le serviteur réapparut avec un plateau avec un pichet et plusieurs verres à pied en argent. Il remplit le verre et se retira.

"Bien, si vous n'avez pas de questions, trinquons, et Farinas vous mènera ensuite dans la chambrée de ma garde montée où vous pourrez passer la nuit, Il n'y aura que vous quatre, les autres survivants sont aux soins du médecin de la caserne."

- Qu'il en soit ainsi !

prends son verre sur le plateau et le boit d'un trait .

se dirige vers le roi et lui souffle quelques mots à l'oreille avant de retourner à sa place en jetant des coups d'oeil nerveux sur le carthaginois

Démétrios prend un verre, sent l'odeur fruité qui s'échappe du doux liquide.

Levant le verre, au dessus de sa tête :

"A la votre !"

Pendant l'absorption du vin, Démétrios en profite pour évaluer ses compagnons.

(description physique et attitude svp)

Kallis est un homme grand, costaud, en muscle et bien en chair, un gars massif, il se tient droit et son regard est calculateur, probablement que lui aussi évalue ses 3 compagnons.

Hiéron acquiesse à Farinas. Puis sourit à ses invités, et boit son verre en prenant le temps de l'apprécier.

Ardhebal reste dans un coin, la mine sombre. Il ne boit pas d'alcool et se nourrit de figues. Physiquement, il ne présente aucune caractéristique particulière, un homme à la silhouette banale. Ardhebal baîlle et salue les convives :
- Je pars me coucher.
Se tournant vers Kallis, il ajoute :
- Gardez toute la gloire pour vous si vous le souhaitez, elle ne m'intéresse pas. Mais la vérité m'impose de vous rappeler que sans moi le colosse vous aurait mis à mort. Vous semblez avoir oublié certains détails de la bataille...

Hiéron : "Bien de toute manière, je vais vous demander de me laisser.

Farinas, conduisez ces braves dans votre chambrée pour un repos bien mérité.

Ainsi, après une nuit riche en conseil, vous serez prêt à partir au lever du jour si vous accepter mon offre.

Belle nuit à vous."

"Bonne nuit à tous."

Le petit homme à l'air si enfantin malgré son embonpoint se dirigea vers la sortie, il avait bien l'intention de ne pas dormir seul cette nuit...

Personne ne s'était rendu compte qu'Ardhebal était parti se coucher depuis un moment déjà.

(Question, vous allez dormir où exactement ? Parce que vous êtes censé suivre Farinas pour partager sa chambrée. Merci de préciser ici ou dans votre partie privée si vous préférez.)