L'Odyssée des Typhonides
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L'Odyssée des Typhonides

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 L'épopée vous attend

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Alpha&Oméga
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MessageSujet: L'épopée vous attend   L'épopée vous attend Icon_minitimeMer 10 Juin - 21:20

Depuis la nuit des temps, l'homme chasse la bête, l'homme survit, l'homme évolue ... et l'homme combat l'homme.

Son esprit de conquête le pousse à franchir les montagnes, braver l'inconnu et à dépasser ses limites. Certains d'entre eux laisse leur empreinte éternelle dans l'histoire, le dernier de ceux là est Alexandre le Grand.

Sa vie s'est éteinte mais son nom restera gravé à jamais dans nos mémoires. Il nous a laissé un empire vaste, riche de multiples cultures. Mais aujourd'hui, 53 ans après sa mort, le monde qu'il nous a légué se déchire, les graines de la guerre s'insinuent partout.

En Sicile, joyau stratégique de la méditerranéen, la guerre dure depuis toujours. Agathoclès déjà, poussé par le désir de conquérir un empire digne de celui d'Alexandre, avait à son époque combattu les Carthaginois et avait même à deux reprises mener ses armées en Afrique du Nord. Mais après sa mort pour le moins suspecte, la puissance de Syracuse s'affaiblit dans des luttes intestines interminables et Carthage revient à la charge et s'implanta sur une bonne partie de l'île.

Ailleurs, l'anarchie causée par la succession d'Alexandre continuait de semer le trouble et durant cette période, Pyrrhus Ier d'Epire parvint à se tailler un royaume en Macédoine et alla même conquérir les côtes italiennes. Il fut appelé par les siciliens pour leur porter secours et il chassa les carthaginois d'une bonne partie de la Sicile, mais finit par mécontenter les habitants de Syracuse qui le poussèrent à repartir. Il laissa alors Hiéron II derrière lui pour s'occuper de l'île. Ce dernier sut se faire mieux accepter et gagna en notoriété grâce à ses victoires contre les dernières poches carthaginoises de l'île.

Aujourd'hui, Hiéron part chasser les Carthaginois de Noto, dernière ville de sa campagne contre Carthage. Fils de Sicile et vaillants mercenaires marchent à présent vers Noto, vers la gloire, vers leur destin ...


Dernière édition par Alpha&Oméga le Jeu 11 Juin - 14:52, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: L'épopée vous attend   L'épopée vous attend Icon_minitimeMer 10 Juin - 21:56

COURAGE! FUYONS

Avec dans les rôles principaux

Cédric C . est ............................Ardhebal
Smauglord est ...........................Kallis
Kenny est .......................Démétrios
Syphax est (absent) ..................Le Numide

et, entre autre, le Na' est ...........Clio le Bouc ^^

L'épopée vous attend Speed_10

Au milieu de la plaine, marchant à côté de son bouc tirant une petit charrette chargée de quelques jarres, un homme, avec un étrange air de chérubin, pas plus grand qu'un enfant et la panse bien bombée, se dirige vers la ville de Noto. La tête dans les étoiles à repenser aux charmantes soirées qu'il vient de passer à Syracuse, Démétrios ne se rend pas compte qu'à l'horizon, devant la ville de Noto, s'étend une masse sombre, l'armée carthaginoise qui se prépare à la bataille. Se concentrant pour regarder enfin devant lui, intrigué par le brouhaha des rangs, il stoppe net, comprenant la situation hasardeuse où il se trouve. Pendant se temps, Clio, son bouc, en profite pour paître quelques instants.

Démétrios : « Allez vieille mule du bouc, avance ! »
Démétrios : « Avance bon sang ! Ne vois-tu pas que l'herbe n'est pas bonne ici !
Clio : « Bêêê »
Démétrios : « Bon si tu veux rester là, à ta guise ! Mais pense au bon vin, voyons ! » ** tire sur la bride **
Clio : « Bêêêê »

Un vacarme grandissant se fait alors entendre, le bruit caractéristique d’une armée en mouvement, de milliers de fantassins, et d'une centaine de cavaliers. En effet, depuis l'aube, les troupes d'Hiéron II marchent vers l'ennemi.

Démétrios : Allez avance ne vois tu pas l'orage pointer à l'horizon ** montre de la main en faisant le tour sur moi même **

L'animal refuse de bouger et arrache tranquillement de grandes touffes d'herbes. Les hommes de Syracuse stoppent à quelques centaines de mètres de leur ennemi et la colonne se repartit sur la largeur de la plaine. Ils restent ainsi plusieurs minutes, sous un soleil de plomb, le temps que les derniers hommes soient en place et que les capitaines fassent le point avec les généraux. Au milieu des mercenaires, au troisième rang, se trouve Kallis, un infortuné marchand massaliote à la carrure imposante, dépassant de plus d'une tête la moyenne des autres guerriers. Fatigué par la longue marche, il s'assoie quelques instants pour récupérer, ignorant les quelques remarques des hommes l'entourant. Dans les rangs de la garde de Syracuse, Ardhebal, un homme que tout ses compagnons appellent 'l'exilé' pour avoir fuit Carthage pour sauver sa vie, se tient droit, juste derrière la première ligne et observe attentivement. Bientôt le bruit court dans les rangs qu'au milieu du champ de bataille, entre les deux armées, se trouve un homme et sa carriole et qu'il ne bouge pas. Tout le monde regarde à présent l'intrus, même Kallis s'est relevé et regarde ébahi. Démétrios, grâce à de sages paroles surement, parvient enfin à convaincre Clio qui repart d'un pas tranquille, longeant parallèlement les rangs au centre du champ de bataille pour tenter de quitter les lieux.

De chaque côté de la plaine, un petit groupe de cavalier s'avance pour parlementer, pour le camp de Syracuse, il s'agit de Hiéron accompagné de sa garde montée. Parmi ses hommes portant de rutilants plastrons, se tient un numide simplement vêtu de sa tunique et de sa prestance. Ils arrivent au niveau des cavaliers carthaginois et chaque dirigeant dit ce qu’il a à dire. Visiblement, il n’y aura pas de compromis et la bataille va bien avoir lieu.

Le bouc, son maitre et leur carriole arrivent dans leur direction. Démétrios sifflote l'air de rien, tout en tentant de s’écarter un peu et de passer derrière eux. Un peu avant qu’il n’arrive à leur niveau, les deux groupes retournent vers leur camp, Hiéron en faisant faire demi-tour à sa monture, s'arrête en voyant l’étrange personnage. Il lui dit de déguerpir en vitesse ou il le fait abattre.
Démétrios lui fait son plus beau sourire puis essaye de partir au plus vite alors même que Hiéron repart vers ses soldats. Malheureusement, le bouc stoppe à nouveau.

Clio : « scrunch scrunch »


Hiéron à rejoint ses troupes et discute quelques temps avec ses généraux.


Clio : « scrunch scrunch »
Démétrios : « Mais non tu ne vas pas recommencer ! Je te dis que l'herbe d'ici n'est pas bonne, regarde celle là, regarde là bas ! »


Le bouc obéit, tirant de nouveau la charrette couinant par moment. Les commandants donnent leurs dernières instructions puis Hiéron s'élance enfin, c'est le signal, les rangs se mettent en mouvement. C’est une vague humaine qui déferle alors, soulevant un nuage de poussière. Pour ceux qui manque de courage pour courir vers leur destin, le reste de la troupe le fait pour eux, les entraînant dans le mouvement général, faute de quoi ils seraient piétinés.

Les premières lignes adverses sont des mercenaires, et juste derrière se trouve l’élite des troupes, équipée de grands boucliers ronds et blancs, de tuniques rouges avec parfois de cuirasse en fer et de casque en bronze. Ils sont armés de javelots et de glaives ou de longs poignards. Kallis et Ardhebal remarquent également parmi les rangs adverses, quelques silhouettes imposantes, des soldats qui feraient au moins 2 mètres de haut. Ils n’en ont jamais vu de pareils mais la cohue de la charge ne leur permet pas de prendre le temps de les observer.

Le bouc quant à lui part soudain à toutes pattes fortement inquiété par ce soudain remue ménage. La carriole valdingue dans tous les sens, brisant quelques unes des jarres

Démétrios : « Attention au vin sale animal ! »

Son maitre tente de courir derrière son animal mais ce dernier, après avoir perdu la charrette suite à choc violent contre une pierre, est maintenant bien loin. Il se retrouve seul, mais plus pour longtemps … les troupes se rapprochent dangereusement.

Kallis tient fermement sa sarisse et son bouclier tout en courant tandis qu’Ardhebal, le glaive en main crie "Pour la liberté !". Dans le ciel, un nuage de javelots s'envole à présent pour retomber vers les troupes de Hiéron. De leur côté, certain syracusain font de même s'arrêtant net pour lancer le javelot, fendant les troupes, et pour les moins chanceux et les moins bien organisés, se faisant piétinés. Les soldats lèvent leur bouclier tout en courant pour se protéger, mais quelques malheureux réagissent trop tard. Un javelot transperce l’homme devant Kallis qui s'effondre, le gênant dans sa course, mais il parvient cependant à poursuivre sans tomber en lui marchant dessus. L’exilé de son côté évite de justesse un autre javelot en levant à temps le bouclier pour le repousser. Doucement, chacun de leur côté, Kallis et Ardhebal perdent de la vitesse, se laissant dépasser, se retrouvant rapidement vers l’arrière des troupes.

Les cavaliers des deux camps s’entrechoquent enfin, Démétrios tente avec ses courtes jambes d’atteindre sa carriole qui est retournée à quelques dizaines de mètres devant lui avant que les fantassins se fracassent à leur tour. Il ne va malheureusement pas assez vite. Il parvient en se jetant au sol à éviter les lances, il n’est plus qu’à quelques mètres de son refuge mais il se fait bousculer et piétiner. Dans tout ce chaos, il parvient à se relever et évite une lance qui allait l’éborgner en effectuant un acrobatique saut périlleux arrière en toute agilité, s’appuyant sur les guerriers pour garder l’équilibre et retourner au sol. Il est cependant entraîné par la marée humaine qui l’éloigne de la charrette. Il tente d’y revenir en se faufilant entre les armes et leurs propriétaires mais un mauvais coup l’atteint à la tempe et il perd connaissance tombant juste devant la carriole.


A l’arrière, Kallis et Ardhebal ne sont plus qu’à quelques mètres l’un de l’autre. Une percée de carthaginois parvient à pousser jusqu’à leur rangée. Le grand massaliote se met en position pour les recevoir, c’est alors qu’Ardhebal se met à hurler :

Ardhebal : « On se fait submerge ! Retraite, retraite ! Il faut se replier ! »

Kallis fait aussitôt demi-tour et part en courant dans l'autre sens, suivi par quelques autres soldats démoralisés.

Ardhebal : « Demi-tour, demi-tour ! Nos rangs se rompent : on va se faire tailler en pièce »


A l’arrière du champ de bataille se trouve les renforts en rangs serrés. Les fuyards entendent alors qu’ils se dirigent vers eux :

"Abattez les déserteurs"
Ardhebal : « On ne déserte pas, on effectue un repli stratégique ! »
Kallis : « Heuuuuu... »


Une première volée de javelots traversent des dizaines de pauvres poules mouillées qui comme eux fuyait vers l'arrière. Kallis retrouvant soudain une once de courage retourne vers la bataille, espérant intérieurement que les autres feront des prisonniers. Ardhebal fait également de nouveau face à l'ennemi avec son bouclier.


Les carthaginois qui parviennent jusqu’aux derniers rangs se retrouvent assaillis par de nombreux soldats fraîchement remotivés. Deux de ces robustes ennemis se trouvent à la portée de l’exilé et du massaliote. Kallis tente de le transpercer de sa longue sarisse mais la pointe de sa lance passe à quelques centimètres de la cuisse de sa cible. En revanche, Ardhebal plante d’estoc son glaive dans la hanche du carthaginois.

Ardhebal : « Prends ça, chien de Carthaginois »


L'arme s'enfonce profondément puis il la ressort d'un geste rapide accompagné d’une forte giclée de sang.

Ardhebal : "Va rejoindre Baal ton faux dieu"

Le pauvre soldat se prend encore deux autres coups par leurs alliés avant de s'effondrer ensanglanté. Soudain plusieurs cris de rage presque inhumains déchirent l'air. Alors qu’Ardhebal relève la tête pour regarder dans la direction des cris, aux aguets, un cavalier et son cheval traversent, propulsés avec une puissance extraordinaire, les rangs dans sa direction, projetant à terre des dizaines de soldats sur son passage. Il se pousse à temps et détourne le regard pour ne pas être aspergé par le sang qui jaillit un peu partout de la monture brisée en deux. Ils finissent leur course contre le second carthaginois qui se retrouve écrasé sous le cheval. Le cavalier est à leur pied, inanimé, et une tranchée s'est tracée au travers des milliers de soldats le long de sa trajectoire.

A l’autre bout, au cœur du champ de bataille, Kallis et Ardhebal découvrent l’un des grands guerriers qui s’est tourné dans leur direction, le glaive ensanglanté et dégoulinant. Il est immonde et plus imposant que n’importe quel guerrier. Un casque massif lui masque le visage ne laissant voir que sa mâchoire inférieure poussant des cris de rage et de douleur mêlés. Des protections en métal lui recouvrent les tibias, les cuisses et les avant-bras et porte un large bouclier. Pour le reste, il porte une tunique rouge déchirée retombant sur leurs cuisses et retenue par un ceinturon à la taille, le laissant torse nu. Sa musculature est anormalement développée, ses muscles plus gros qu’il n’est possible sont mêmes visibles par des déchirures dans sa peau. Sur son torse est scarifié un symbole encore sanglant ressemblant à une tête de taureau.

Il s'élance à pas lourd vers eux, fauchant de son glaive dans le masse ou les poussant violemment de son bouclier et écrasant les blessés au sol sur son passage. Contre toute attente, Kallis se met en position pour l'attendre, bouclier levé et sarisse prêtre à frapper tandis qu’Ardhebal commence à s'éloigner. Le guerrier monstrueux arrive rapidement à leur niveau, il bondit sans se soucier de Kallis pour trancher en deux de son épée le cheval et le cavalier.

Le massaliote profite alors qu’il soit derrière le soldat un peu en décalé sur la droite pour lui foncer dessus. Ardhebal lui crie en fuyant :

Ardhebal : « Bonne chance !»

Kallis termine son saut en enfonçant profondément sa sarisse sous l’omoplate et se retrouve accroché sur son dos, se tenant à son arme fermement ancrée et a de gros anneaux en piercing. Malheureusement, son bras gauche se retrouve transpercé par un autre piercing en forme de crochet.

Kallis : « Aaaaa l'aaaaaaaiiiideeeeee!!! Viiiiite! »

L’exilé s’arrête pour jeter un œil vers le malheureux.

Ardhebal : « Lâche l'anneau et fuit ! »

Il ramasse une pierre pour l'envoyer sur le monstre afin de détourner son attention.

Kallis : « Je peuuuuux paaaas! Je suis accroché! »

En regardant attentivement, Ardhebal s’aperçoit que le bras de Kallis saigne.

Ardhebal : « A part me faire moi-même massacré, qu'est-ce que je peux faire pour toi. »

Le guerrier carthaginois tente de frapper Kallis de son glaive. L’arme frappe une seconde trop tard, Kallis ayant pivoté juste à temps, dans un cri de douleur, remuant le crochet dans sa plaie. L’arme laisse une longue taillade dans son dos.

Kallis : « AAAaaaa ! Que quelqu'un vienne m'aider! Viiiite! »
Ardhebal : « Bien joué ! »

Ardhebal de son côté tente tout de même de lancer le caillou qu’il vient de ramasser. L’immense guerrier se retourne alors vers lui, le regard plein de rage.

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MessageSujet: Re: L'épopée vous attend   L'épopée vous attend Icon_minitimeJeu 11 Juin - 14:49

Au centre du champ de bataille, le combat fait rage, Hiéron et sa garde montée se sont retrouvés encerclés par trois des monstrueux guerriers et la petite troupe résiste mais leur nombre diminue rapidement. Grâce à une aide inattendue, Hiéron parvint à transpercer l'un d'eux tandis que Farinas ,le numide chevauchant à ses côtés, se retrouve face à un autre. Hiéron, retirant sa sarisse du corps d'un premier guerrier monstrueux, va soutenir un autre de ses gardes, le dernier avec Farinas à faire face aux puissants assauts des guerriers carthaginois.

Habile cavalier, le numide bouscule son adversaire avec sa monture afin de le déséquilibrer avant de le frapper de son glaive dans le thorax. Hiéron plante sa sarisse dans le torse de l'autre ennemi, également frappé par le dernier garde qui tente de planter son glaive dans son épaule, tout en dirigeant son cheval de l'autre main. Le soldat carthaginois riposte aussitôt contre le garde qui tombe de cheval sous la puissance du choc.

Démétrios a retrouvé ses esprits et après avoir analysé la situation, il tente de frapper l'adversaire de Farinas, le plus proche de lui, sans succès. Les chevaux hennissent, le sang et la sueur du combat se mélangent dans une odeur âcre et les cris de douleur et de rage retentissent de partout mêlés aux fracas métalliques.

Le numide, tout en hurlant pour attirer l'attention du carthaginois qui fait face à Hiéron, fait ruer son cheval et le fait pivoter afin qu'il frappe de ses sabots le guerrier qui est alors jeté au sol. Le garde à terre en profite pour se relever et le jeune grec balance des coups de glaive au hasard, tentant d'éloigner les mécréants qui ont détruit son vin. Alors qu'il se dirige vers Farinas, le dernier soldat déformé se retrouve avec la lance de Hiéron dans le ventre.

Les autres soldats de l'armée carthaginoise ont du mal à approcher grâce aux mouvements rapides de la lame de Démétrios qui balaye l'air de gauche à droite. Cependant le voyageur, tentant d'esquiver un coup, trébuche sur un morceau de bois, reste fracassé de sa charrette, et se heurte la tête au sol violemment. Les soldats de Syracuse se jettent sur le monstrueux soldat à terre et l'autre se fait frapper par derrière. En peu de temps, le danger est écarté.



*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*


A l'arrière des troupes, Kallis, toujours crocheté par le bras dans le dos du terrible soldat, remue sa sarisse dans sa chair tandis qu'Ardhebal, après avoir ramassé une lance, s'élance vers eux l'arme en avant.

Ardhebal : "Que Môt guide mon bras"

Le grand soldat fonce vers lui à son tour, le glaive levé, un parasite accroché sur son dos. Ardhebal garde bien les yeux ouverts pour ne pas dévier mais le carthaginois parviens à passer sous sa lance et se prépare à frapper. Ardhebal dégaine aussitôt son glaive, continuant à invoquer Môt pour lui donner du courage.

Pendant ce temps, Kallis continue de charcuter la peau de son porteur et parviens à le faire hurler de douleur. Alors qu'Adherbal temps le bras pour frapper, le monstrueux soldat donne un mouvement de tête en arrière pour prendre de l'élan et lui fracasser le crâne, cependant, il dérape dans la mare de sang qui se trouve sous ses pied et il se retrouve sur le dos. Kallis durant la chute est libéré du crochet qui lui arrache cependant un bon morceau. Son adversaire au sol, Môt accompagnant son bras, Adherbal frappe de toutes ses forces et lui tranche le bras. Le sang gicle abondamment. Le carthaginois au bras tranché essaye de se relever mais s'effondre enfin sur le côté.

Ardhebal : "Il n'a pas résisté à ma fureur"

La bataille dure encore un certain temps, mais les grand soldats sont vaincus, les carthaginois repoussés jusqu'à leurs dernières lignes, la bataille est gagnée. Ardhebal lève son glaive ensanglanté vers le ciel.

Au milieu de la plaine, Farinas regarde tout autour de lui pour comptabiliser leurs pertes et celles des carthaginois par la même occasion, de nombreux morts des deux camps jonchent le sol. Durant le retour vers Syracuse de légers soins de fortunes leur sont apportés et la nouvelle se répand que le général carthaginois a été fait prisonnier.
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